GIJON Vos récits

 

La traversée vers Gijon a suscité de nombreux commentaires et faute de place dans le VDP, nous n’avons pas pu publier l’ensemble de vos productions.

Comme nous sommes sans arrêt obligés de compter le nombre de mots, de signes de nos articles afin de respecter la place qui nous est allouée, les textes les plus courts ont été favorisés dans ce premier temps. Mais chose promise …

Voici donc les contributions qui devaient paraitre dans le numéro 166.

GIJON

 

TEXTE DE DANIELE LOT

 

30 bateaux prévus au départ de cette belle aventure : La Rochelle-Gijón. Une magnifique occasion pour se lancer dans la traversée du Golfe de Gascogne pour des plaisanciers qui, comme nous, hésitaient à sauter le pas …  A plusieurs, soutenus par des équipages plus expérimentés, c’est tellement rassurant !  Si certains sont partis plus tôt via le Pays Basques ou la Cantabrie, pour la plupart, nous nous sommes retrouvés le vendredi 24 juin en fin d’après-midi pour un routage météo en vidéo avec Robert Lainé depuis le Canada. Pas de chance : au menu, temps gris, houle et alternance vent « pétrole » … Et surtout vent d’ouest ou pire sud-ouest ! Pas de portant, il nous fallait remonter au vent en permanence avec de surcroît une belle houle par le travers … Bref rien de bien réjouissant ! Mais nous étions tous si excités et décidés à nous lancer dans cette aventure, que dès le samedi  matin la plupart des bateaux se sont retrouvés en route vers Rochebonne. Trois jours et deux nuits de froid, de houle, et de nausées pour la plupart d’entre nous … en tout cas, c’est ce qui est ressorti du « blabla pontons » à l’arrivée. Le troisième jour,, de nombreux dauphins nous ont accueillis et escortés. Nous avons été éblouis par les côtes abruptes et verdoyantes. Quel bonheur d’arriver, de pouvoir enfin hisser le grand pavois et arpenter le ponton même si pendant  quelques heures nous avons continué à tanguer un peu. Petit à petit, les pontons ses sont remplis et notre armada rochelaise avait vraiment fière allure dans ce port de Gijón. De nombreux badauds regardent avec curiosité notre ponton multicolore. Je dois rapporter deux événements notables concernant cette traversée : Tao, l’un des trois Océanis 37 de cette traversée, s’est retrouvé stoppé net au large de l’île d’Oléron, en pleine nuit. Que faire …. Appeler les secours ? Sans visibilité, l’équipage a tenté de dégager la quille du bateau avec la crainte permanente de bloquer l’hélice …  Ce n’est qu’au bout d’une heure d’efforts que le bateau s’est enfin libéré de son piège : peut-être un filet dérivant … Florelia : l’oceanis 40 du groupe dont l’équipage a péché un magnifique thon de 15 kg au moins.  Bon appétit !!! Notre séjour de trois jours à Gijón a été dense en activités grâce au travail d’organisation de Jean-Marie :

– un pot d’accueil le mardi soir avec le staff de la capitainerie.

– La visite du Musée Pueblo de Asturies pour nous présenter l’histoire et l’artisanat de la principauté et notamment une splendide collection de cornemuses. Car oui, les Asturies bénéficient d’un climat proche de la Bretagne, pluies et cornemuses comprises …

– La découverte du Jardin botanique Atlantique, musée végétal de 16 hectares (nous n’avons pu en voir qu’une petite partie)

– l’université laboral, édifice le plus grand d’Espagne (270.000 m²) construite en 1946 par Franco pour former de jeunes ouvriers au service de son projet politique …

– Visite et repas dans une cidrerie.

– Découverte du quartier historique de Cimadevilla, vieille ville de Gijón avec ses ruelles intimes et sinueuses, ses palais discrets et ses places populaires sur lesquelles certains habitants se réunissent encore pour chanter et danser au son des tambourins notamment pour fêter la San Pedro !

Accroché sur la falaise, en bordure du quartier historique et dominant la mer avec d’immenses baies vitrées, se trouve le Club Régata. Il s’agit d’un club privé très « select » dans lequel nous avons dégusté un délicieux menu marin ! Service très soigné, moquette épaisse, hauts plafonds et lustres étincelants, on se serait cru dans la salle à manger d’un transatlantique grand luxe du 20ième siècle. Un superbe moment dont nous avons pu profiter grâce aux contacts noués par nos prédécesseurs de l’APLR.

 

Le temps est passé très vite et il nous faut envisager la suite de l’aventure.

Certains bateaux doivent rentrer directement sur La Rochelle, tandis que d’autres décident de partir vers l’ouest, la Galice. Nous sommes huit bateaux à choisir l’est, l’option Cantabrie. Jean-Marie, une fois de plus, nous vient en aide en nous proposant un itinéraire :

– Rivadesella, San Vicente, Santander, Laredo, Bilbao …  Encore de très bons moments à venir.

 

Je tiens enfin à remercier toute l’équipe de l’APLR pour ce voyage qui nous a permis d’élargir nos possibles, de découvrir de nouveaux territoires et de faire de très belles rencontres.

 DANIELE LOT

 

 

 

Ma traversée du golf de Gascogne en solitaire

 

J-1

Je suis passé à météo France pour avoir la confirmation de mes prévisions pour ma traversée demain et le météorologue m a confirmé dans mon analyse sauf qu’il me dit qu’il y aura moins de vent que prévu et qu’il faut que je descende jusqu’à Royan le long de la côte et après prendre le cap de Gijon.  OK je ferai ça ! Le fait de ne pas avoir de coup de vent prévu me rassure un peu.

Sur Pierol, je termine l’avitaillement et l’installation de ma nouvelle balise de détresse, obligatoire à plus de 80 miles des côtes.

20h : je fais un dernier contrôle du matériel ! j ai voulu être seul ce soir pour bien me concentrer sur mon aventure ! ! J’essaie de dîner mais rien ne passe ce sera pour plus tard ! !

21h : ma route est faite sur le traceur 250 miles jusqu’à Gijon au cap 233 °! Ma tenue de nave est prête pour demain ! Lever prévu 4h30.

Je vais aller m’allonger mais je n ai pas sommeil. Je suis trop excité pour ça. Il faut que je me calme et je me mets à lire un peu ça marche ! Je m’endors !

Jour J à 4h30 : réveillé avant la sonnerie bien sur ! ! !  Dehors j entends le vent dans les haubans, j allume les instruments pour voir la direction et la force du vent et surprise du SO et 20 nds : Météo France s’est un peu trompé ! Je prends un ris avant de partir !  Bon ça va peut- être tomber plus tard car c’est juste sur mon cap.

5h : je quitte le catway, C’est parti ! et d’un coup la tension tombe. Je suis bien à la barre, je regarde le port s’éloigner, mais ça monte à force 5 et la direction du vent est pile dans mon nez grrrrr .

Je tire des bords jusqu’à Chassiron et le large s’ouvre devant moi !  La mer est bien formée et se creuse de plus en plus !  A la radio j’entends qu’un bateau fait demi- tour. Je vais attendre un peu pour voir !! à 10 miles de Chassiron je suis toujours dans l alignement du phare je me suis éloigné mais pas sur mon cap je décide de virer vers la côte cap sur Royan comme prévu, mais le vent a forci et un manque à virer à cause des vagues me bloque dans le lit du vent. Le bateau se soulève plusieurs fois au 2/3 et retombe durement je mets rapidement le moteur pour m aider à virer et ça marche. Je reprends ma route mais vers la Côtinière ! Toute une journée de nave pour ça ! ! ! J’ai faim, c’est bon signe. Après un bon sandwich ça va mieux. Je me suis préparé pour la nuit qui ne va pas tarder et je suis à peine en dessous d’Oléron ! ! Ca y est ma première nuit est passée je sais maintenant ce que ressent une bille de flipper car je ne pouvais même pas rester assis sans bien me tenir ! Une vague plus puissante que les autres, claque dans le cockpit. Je suis trempé ! Je verrai  avec le jour qu’elle a explosé le coté de la capote. Je descends me changer et je ne sais pas si j’ai dormi avec un réveil toutes les demi heure grâce à mon minuteur de cuisine ; le radar m’a bien aidé ! le vent est un peu tombé, 15 nds c’est bien mais il est toujours sur mon cap ! !  le jour se lève ,je vire vers le large  et au bout de 5 miles je descend faire le point sur la carte papier et là je vois de l eau partout dans  la cale je goûte de suite. Ouf !  c est de l eau douce je ferme les vannes et j’assèche 150 litres d’eau. Cela me prend 1h. Je regarde les niveaux des réservoirs et celui de l’arrière est vide !  Je pense à une rupture du réservoir suite aux chocs violents d’hier. Je verrai ça à Gijon !  En fait j ai vu au port que c’était la durite d’arrivée d’eau du chauffe-eau qui s’était débranchée sous la violence des chocs. Rien de grave !

Un solide petit déjeuner me réconforte. Le soleil à l’air de vouloir se montrer et le ciel s’éclairçit. Un cargo vient droit sur moi par bâbord, j’abats un peu et il passe devant moi. Je reprends mon cap. Le vent a tourné d’un coup et là, je prends vraiment mon cap vers Gijon. Je suis content de faire route directe !

En début d’après midi le soleil et là, c est plus agréable et une heure après, les dauphins apparaissent et viennent droit sur moi ! C’est toujours un grand plaisir de les voir !  Je les verrai encore plus tard et le lendemain matin aussi.

Cette journée se passe super bien :  du vent, du soleil, le bon cap et les dauphins en prime que demander de plus !

Je me prépare pour la nuit qui ne va pas tarder, j ai pris le rythme du bateau et c’est détendu que la nuit m’entoure.

Le ciel est bien dégagé et des milliers d’étoiles s’allument les unes après les autres, c’est superbe ! Un tour de radar me montre quelques échos de cargos ou de pêcheurs dont j’aperçois les feux au loin. Je vais bien surveiller cette nuit.

Le jour se lève, la nuit s’est bien passée. La mer est belle et je suis à une cinquantaine de miles de Gijon. Le vent force 3 à 4 bien orienté me pousse à 7 nds vers les côtes espagnoles et les dauphins sont de nouveau avec moi on dirait qu’ils sont venus m’ accueillir et me souhaiter la bienvenue !

J’aperçois bien la côte je fais mon point et je suis juste en face de Gijon. Jje cherche à la jumelle le monument  « d EL HORIZONTE » qui signale l’entrée du port et je le vois enfin de mieux en mieux.

Je cherche une radio espagnole pour l’ambiance. Je suis à 5 miles du port et un drôle de sentiment m’envahit.

La joie de l’avoir fait et la nostalgie, car dans quelques heures ce sera terminé !  Je mets les pare- bat’ et prépare mon amarrage à babord et tribord. Je contacte la capitainerie qui m attribue une place. Je leur signale que je suis seul et ils me répondent de suite qu’un marinero m’attendra à ma place pour m’aider à accoster.

Certains ports en France peuvent en prendre de la graine !  L’accueil en Espagne c’est quelque chose, merci encore !

Ça y est Pierol est amarré. Je suis heureux je l’ai fait cette traversée en solitaire dont j’avais rêvé depuis si longtemps !

Ce que je tire de cette expérience c’est qu’il faut réaliser ses rêves tant qu’on le peut, car le plaisir est intense et reste à jamais dans nos souvenirs. On se prouve qu’on est capable d’aller au delà de soi-même , de se dépasser , de se sentir vivant ! ! Bref sortir de sa zone de confort et prendre quelques risques est vraiment profitable, nous ouvre des horizons nouveaux et nous apprend à aller à l’essentiel.

Jean Paul Gonzalez

 


Réunion des représentants du Comité Local des Usagers Permanents du Port (CLUPP)

Réunion des représentants du Comité Local des Usagers Permanents du Port (CLUPP)

Le 10 octobre les représentants du CLUPP ont été réunis en présence de Messieurs Moquay (directeur) et Bernier (Maître de port Principal en charge des associations et de la sécurité)

 

Examen de la version 37 du « Règlement particulier de police portuaire ». Il y a peu d’évolutions par rapport aux versions précédemment examinées. Deux de nos propositions ont été définitivement écartées :

La possibilité de laisser le bateau branché électriquement en l’absence d’une personne à bord.

La possibilité de plonger librement pour une petite intervention sous-marine (Hélice ou safran engagé, par exemple)

Ce règlement doit faire l’objet d’un arrêté municipal.

 

Examen de la version 37 du « Règlement d’exploitation du port de plaisance de La Rochelle »

Nous y trouvons deux importantes modifications concernant les ruptures de contrat :

-Des frais de résiliation remplacent le mois de préavis (1/12 du montant annuel de la location)

-Il est désormais possible aux héritiers de conserver le bénéfice du contrat sans limitation de duré.

 

Remises sur absence : Le port propose de modifier la règle comme suit :

Durant la période du 1° juin au 12 septembre les absences de plus de 2 semaines consécutives donneront lieux à des compensations :

1° bloc de 2 semaines 6,5% du tarif, 3 semaines 8 %, 4 semaines 9 %

Les absences durant le Grand Pavois seront compensées comme précédemment.

Le but de la modification étant de rendre plus attractif les 2 premières semaines par rapport au Passeport Escale dont l’efficacité commerciale reste à démontrer.

PassePort Escales : 500 cartes seront vendues au prix de 50 €, donnant droit à 8 nuits dans les ports participants.

Trans Europe Marina : Sachant que les conditions ne sont pas aussi draconiennes que prévu, le port participera de nouveau à ces échanges.

 

Le CLUPP se déclare favorable à ces modifications devraient entrer en vigueur le 1° janvier 2023 après validation par le CA.

 



REABILITATION DU BATIMENT LAZARET

Réabilitation du batiment Lazaret abritant entre autre les locaux de l’APLR

 

Résumé du CR officiel


2 ème Réunion de concertation 23 Mars 2022

Table des matières

Listes des participants…………………………………………………………………………………………………….3 I.

Présentation de l’évolution du projet de réhabilitation du bâtiment Lazaret……………………….. 4 II.

La configuration d’un bâtiment répondant aux attentes de ses utilisateurs………………………… 6 III.

Présentation du schéma fonctionnel des futurs locaux…………………………………………………….. 8 IV.

Un projet impliquant la démolition du bâtiment actuel ………………………………………………….. 11 V.

Le relogement des associations durant la phase travaux………………………………………………… 12 VI.

Quelle suite pour ce projet ?……………………………………………………………………………………….. 12 VII.

Ateliers participatifs : retranscription …………………………………………………………………………… 1

 

Listes des participants

Association des plaisanciers de La Rochelle : GARCIA Alain, GIRE Patrick, COUDRAY Jean-Jacques, JENNER Bruce, POIRIER Marie-Claude, LOZANO Marine.

Association Aunis Voile : SOUCHELEAU Yann, LE THIEC Maurice.

Association Rêves Agissez : LORET Régis.

Bouée tractée NEAULT Yannick.

Tipee : LESAGE Etienne.

SETIM: DE BOYSSON Vincent.

Régie du Port de Plaisance : MOQUAY Bertrand, CRUZ Raquel, FONTANAUD Angélique, COULONNIER Tom.

La réunion est ouverte à 18h10

Présentation de l’évolution du projet de réhabilitation du bâtiment Lazaret

 

La 2ème réunion de concertation portant sur la réhabilitation du bâtiment Lazaret s’est déroulée Mardi 23 Mars 2022. Cette deuxième rencontre fait suite à la 1ère réunion de concertation qui s’est déroulée le 23 Novembre 2021 durant laquelle le Port de plaisance avait recensé les avis et les besoins de ses parties-prenantes au sujet du futur bâtiment.

L’objectif de cette réunion est de présenter dans un premier temps le schéma fonctionnel du futur bâtiment et sa potentielle emprise au sol pour ensuite aborder le sujet du relogement des associations durant la phase travaux du projet. L’échange s’est déroulé entre les représentants du Port de plaisance de La Rochelle et ses parties prenantes parmi lesquelles :

 

– L’association des plaisanciers de La Rochelle

 

– L’association Aunis Voile

 

– L’association rêves-agissez

 

– Bouée tractée La Rochelle

 

L’équipe d’assistant à la maitrise d’ouvrage du Port de plaisance était présente avec la SETIM, représentée par Vincent DE BOYSSON et la plateforme Tipee représentée par Etienne LESAGE.

Cette 2ème rencontre étant exclusivement centrée sur les associations, le Port a décidé de ne pas convier ses plaisanciers.

Une rencontre effectuée au préalable avec le Grand Pavois Organisation a permis au Port de plaisance de recenser leurs besoins au niveau de l’emprise au sol du futur bâtiment, leur présence n’est donc pas requise pour cette 2ème rencontre.

Sont excusés : Le comité de quartier des Minimes (DIAM),

Le Transdev (bus de mer). 1) De nouveaux moyens mis en place pour la réalisation du projet

Afin d’assurer la bonne réalisation de son projet, le Port de plaisance s’est rapproché de la société SETIM, dans le but de s’attacher les services de Vincent de BOYSSON en tant que programmiste, un rôle prépondérant pour la bonne réalisation du projet. En effet, Vincent DE BOYSSON accompagnera le Port durant l’intégralité du projet, le rôle du programmiste consiste à planifier la réalisation du projet, de l’étude de faisabilité jusqu’à la réception des travaux et l’application des garanties légales, dans un objectif de sécurisation de l’atteinte des objectifs, de pilotage des coûts, des délais et du bon déroulement des travaux.

En parallèle, le Port poursuit ses échanges avec la plateforme Tipee dans le développement de son ambition bas carbone pour la réalisation de ce nouveau bâtiment. L’objectif est de créer un bâtiment doté d’une efficacité énergétique performante (isolation, utilisation de matériaux biosourcés, favoriser le réemploi, etc.).

De nouveaux délais

Les ambitions du Port de plaisance en termes de délais étaient initialement de débuter les travaux après le Grand Pavois 2022 (Octobre 2022) pour les terminer en Mai/Juin 2023. En prenant en compte les différentes démarches administratives que nécessiteront le projet, il semble plus cohérent de décaler le projet d’une année ce qui permettra au Port d’avoir une phase de réflexion plus importante dans la réalisation de ce projet. Par conséquent, l’ambition actuelle est de débuter les travaux après le Grand Pavois 2023 (Octobre 2023) pour les terminer en Mai/Juin 2024. L’ambition globale reste la même : ouvrir ce nouveau bâtiment avant la saison estivale 2024.

La configuration d’un bâtiment répondant aux attentes de ses utilisateurs

Reconstruire ou réhabiliter ?

L’ambition initiale du Port était de pouvoir réhabiliter son bâtiment afin de réduire son impact carbone. En effet, réhabiliter est bien moins émetteur de CO2 que reconstruire. En revanche, les fondations actuelles rendent complexes et coûteuses des éventuels travaux de réhabilitation, par conséquent, une reconstruction est l’option la plus favorable. Cette reconstruction permettra également d’optimiser les usages des associations et des plaisanciers dans leurs différents locaux.

Si l’ambition du Port s’oriente vers une reconstruction, celle-ci reste soumise au PPRL (plan de prévention des risques littoraux). La zone constructible étant en zone RS3 (zone ayant un risque de submersion modéré) implique un rehaussement du futur bâtiment afin de rentrer dans la règlementation Xynthia +50cm. Cette règlementation impose donc, pour toute reconstruction sur cette zone, un rehaussement total du futur bâtiment de 1,20 mètre. Ces modifications permettront au bâtiment d’entrer en conformité avec cette règlementation et assurera sa pérennité dans le temps.

Zone de constructibilité :

Pour rappel, le Port de plaisance est contraint par le plan de prévention des risques littoraux (PPRL) pour la construction de son futur bâtiment. En effet, le bâtiment actuel est coupé en deux par le PPRL, la partie Nord-Ouest du bâtiment étant en zone RS1 (risques de submersion forts) et la partie Sud-est du bâtiment en zone RS3 (risques de submersion modérés). La zone de constructibilité est ensuite définie par les réseaux (canalisation draguage, réseaux de la ville), la voirie et la zone d’implantation du Grand-Pavois.

 

 Présentation du schéma fonctionnel des futurs locaux

Maintien des surfaces existantes L’un des souhaits exprimés par les associations lors de la 1ère réunion de concertation était de conserver la surface de leurs locaux actuels. Vincent DE BOYSSON s’est appuyé sur ce souhait pour confectionner le schéma fonctionnel des futurs locaux associatifs.

Les surfaces seront maintenues dans le futur bâtiment. L’idée est d’offrir des surfaces similaires à celles dont disposent les associations actuellement, aussi bien en termes de bureaux, de salles de formation/atelier que de stockage.

Définition de surfaces supplémentaires :

Pour ce futur bâtiment, l’ambition du Port est de définir des espaces partagés pour les associations dont une salle de réunion, une cuisine et un sanitaire partagé.

L’idée des sanitaires et de la cuisine partagée est une proposition faite aux utilisateurs actuels leur permettant d’optimiser la surface de leurs locaux associatifs.

La plus grande salle du bâtiment actuel permet d’accueillir difficilement 40 personnes. Située en rez de-chaussée, elle fait aussi bien office de salle de cours que de salle de réunion, il conviendra donc de scinder ces deux activités dans le futur bâtiment.

Par conséquent, le futur bâtiment pourra accueillir des réunions en R+1 dans un espace d’environ 70m2, , les cours et formations pourront quant à eux être effectués en rez-de-chaussée.

En parallèle, le futur bloc sanitaire (comprenant les sanitaires plaisanciers et un WC public) verra sa surface être augmentée d’environ 90m2 , offrant un confort supplémentaire aux plaisanciers.

Présentation de la configuration des locaux et logique d’équité

Afin de proposer un schéma mettant en avant la disposition des futurs locaux, Vincent DE BOYSSON a intégré dans son étude de faisabilité un schéma fonctionnel des locaux associatifs et des espaces partagés. Cette disposition s’est faite par rapport aux besoins évoqués par les associations lors de la 1ère réunion de concertation. En effet, les associations Rêves-agissez et APLR avaient fait part de leurs besoins d’avoir des salles de cours en rez-de-chaussée du fait de leurs activités impliquant la manipulation d’objets lourds (atelier moteur par exemple).

Les salles de cours APLR et Rêves-agissez sont donc placées en Rez-de-chaussée, à côté du bloc sanitaire. Par conséquent, l’ensemble des bureaux associatifs sont placés à l’étage, dans une logique d’équité entre les associations. Le futur bâtiment sera desservi par un système de circulation verticale

comprenant un ascenseur ainsi qu’un escalier, ce qui permettra d’assurer un accès PMR n’existant pas à l’heure actuelle.

Un projet impliquant la démolition du bâtiment actuel

Après avoir acté sa décision de construire un nouveau bâtiment, le Port de plaisance s’est penché sur la question de la démolition impérative ou non du bâtiment existant. Cette question coïncide avec la possibilité de laisser les associations dans le bâtiment actuel durant la phase travaux du projet. En prenant en compte la potentielle emprise au sol du futur bâtiment, à savoir environ 300m2, Vincent DE BOYSSON a effectué plusieurs simulations avec différents types d’emprises au sol afin de voir si une alternative permettrait de ne pas détruire le bâtiment actuel lors de la phase travaux.

Le relogement des associations durant la phase travaux

Cette démolition implique une nouvelle étape dans ce projet : le relogement des associations durant la phase travaux. Celle-ci devrait débuter en Octobre 2023 pour terminer en Mai/Juin 2024, soit 8 à 9 mois de travaux. Le Port de plaisance s’oriente vers la mise en place de logements temporaires type Algeco et de containers pour assurer un espace de stockage aux associations.

L’emplacement de cette futur base de vie temporaire est en cours d’étude et sera communiqué très prochainement aux représentants des associations.

Quelle suite pour ce projet ?

Objectifs à court, moyen et long terme

A court terme, l’objectif est de lancer l’appel d’offre visant à sélectionner le cabinet d’architecture. D’ici Juin/Juillet, le Port sélectionnera 3 esquisses parmi lesquelles figurera le projet final choisi. Il conviendra ensuite de sélectionner le projet retenu, cette période durera jusqu’à Septembre/Octobre.

A moyen terme, Il conviendra de définir le nombre de logements temporaires et leurs surfaces en fonction des besoins exprimés lors de cette deuxième réunion de concertation. L’objectif est également de pouvoir mutualiser ces espaces temporaires, en faisant concorder les réunions/formations et en organisant un système de stockage partagé.

A long terme, le travail de concertation avec les plaisanciers se poursuivra afin de définir les équipements choisis pour les sanitaires.

La prochaine étape de la démarche de concertation

La prochaine étape de cette démarche participative mené par le Port aura lieu en Novembre/Décembre 2022. Cette 3ème rencontre sera primordiale pour la suite du projet puisqu’au cours de celle-ci sera présenté le projet final choisi par le Port ainsi que les solutions apportées aux associations pour leur relogement durant la phase travaux.

Ateliers participatifs :

retranscription Présentation du schéma fonctionnel

Thème 1 : Accueil du public sur le parvis du futur bâtiment Avis des participants : Problématique de l’accueil du public sur le parvis du futur bâtiment pour les évènements des associations Réponse de la RPP : Une arrivée d’eau sera prévue dans les salles de cours en RdC, permettant d’assurer les évènements des associations à l’avenir.

Thème 2 : Proposition d’une cuisine partagée Avis des participants : Proposition refusée car jugée inadéquate aux usages actuels, les associations souhaitent avoir des arrivés d’eaux et des évacuations dans leurs locaux respectifs afin de créer leurs propres cuisines/kitchenettes. 14 CR 2ème réunion de concertation – 23/03/22 Réponse de la RPP : D’accord sur la mise en place d’arrivés d’eau et évacuations, la création des cuisines/kitchenettes sera aux frais des associations.

Thème 3 : structuration de la terrasse Avis des participants : Suggestion de supprimer la partie circulation pour augmenter la surface de la terrasse. Suggestion de faire une terrasse en R+2. Réponse de la RPP : Des doutes subsistent quant à la suppression de l’espace circulation, cela sera étudié lors de l’appel d’offre travaux. La réalisation d’une terrasse en R+2 ne sera pas réalisable pour des questions de sécurité, le R+2 sera probablement utilisé pour installer des panneaux photovoltaïques et/ou une toiture végétalisée.

Thème 4 : Orientation et emprise au sol du futur bâtiment Avis des participants : Importance de ne pas mettre d’accès orientés à l’Ouest pour réduire l’exposition aux embruns, sables, etc. Il semble important de laisser un maximum d’espace entre le bord à quai et le futur bâtiment. Réponse de la RPP : Prise en compte du sujet des accès côté Ouest. L’espace entre le bord à quai et le futur bâtiment sera important et à déjà été traité avec le Grand Pavois afin de leur laisser une surface suffisante pour effectuer leurs opérations.

Thème 5 : Les sanitaires (privés et associatifs). Avis des participants : Validation de la proposition de sanitaire partagé pour les associations. Suggestion de mettre des patères dans les douches, de miser sur des matériaux robustes et d’anticiper l’orientation des pommes de douche. Réponse de la RPP : Prise en note des avis données. La position du Port de plaisance reste d’offrir des sanitaires plus spacieux et plus confortables à ses plaisanciers.


Pêche du BAR 2022

Règlement du Conseil : Mesures 2022 relatives à la pêche de loisir du bar (page 16)…

Les mesures arrêtées précédemment jusqu’au 31 mars 2022 sont reconduites jusqu’au 31 décembre 2022

Bruxelles, le 28 mars 2022

Dossier interinstitutionnel: 2022/0037 (NLE

RÈGLEMENT DU CONSEIL modifiant le règlement (UE) 2022/109 établissant, pour 2022, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques et groupes de stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union

 

Au-dessous du 48ieme parallèle (CIEM 8a et 8b)

le quota de bar maillé serait toujours appliqué :

  • Limite de 2 bars/jour/pêcheur sur 12 mois
  • Taille minimum : 42 cm

 

 

 

 

zones réglementaires CIEM


ENFIN: Le restaurant bar du Bout Blanc enfin ouvert!

Après de longs mois d’attente, vendredi dernier a vu l’ouverture du restaurant bar du Bout Blanc !

Pour se faire pardonner leur retard et sans attendre les inaugurations officielles, les gérants vous offrent votre premier verre dans l’établissement,

 

 

 

 

 

 

 

Bien sur il s’agissait d’un poisson d’avril que la régie nous sert régulièrement.  Aux dernières nouvelles il devrait ouvrir début juin.

 


REORGANISATION AU MINISTERE DE LA MER

Actualité

CRÉATION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES MARITIMES, DE LA PÊCHE ET DE L’AQUACULTURE (DGAMPA), UNE ADMINISTRATION CENTRALE TOURNÉE VERS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ACTIVITÉS MARITIMES ET DU LITTORAL

Publié le 03/03/2022

Crédits : Hugo Vanmalle
Le Journal officiel a publié, le 1er mars 2022, le décret et l’arrêté portant création de la direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA), sous autorité de la ministre de la Mer et du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. La DGAMPA fusionne des deux principales directions traitant du maritime au niveau central de l’État, à savoir la direction des affaires maritimes (DAM) et la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA), mais aussi le personnel des capitaineries des ports d’État. Éric Banel a été nommé premier directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture en Conseil des ministres.

Je me félicite de la création de cette nouvelle direction générale, qui sera l’outil privilégié du ministère de la Mer pour définir et mettre en œuvre l’ambition maritime du Gouvernement. Sans attendre, je lui ai demandé de travailler à la refonte de la stratégie nationale de la mer et du littoral et à la relance du processus de planification en mer. Je salue l’implication de l’ensemble des agents dans cette belle construction qui concrétise notre politique publique maritime et l’inscrit dans le temps long, au service de tous les usages et de tous les usagers.

Annick Girardin

Ministre de la Mer

Une direction générale tournée vers le développement durable des activités maritimes, au plus près des usagers de la mer et des territoires littoraux

La DGAMPA a pour mission de mieux concilier les différents usages sur un espace maritime de plus en plus convoité, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques, tout en veillant à une meilleure protection de nos ressources et de nos milieux marins. Un an et demi après la constitution du ministère de la Mer, cette décision du Gouvernement vient renforcer l’ambition maritime de la France.

La création de la DGAMPA vise à consolider les moyens affectés à la mer et à améliorer la visibilité des enjeux maritimes au sein de l’État. Les nouveaux textes donnent une assise solide à la DGAMPA pour relever les défis de la planification maritime et du développement durable de l’économie bleue, mais aussi pour porter la transition écologique et énergétique des activités maritimes, promouvoir la connaissance du milieu marin et favoriser l’innovation. Cette nouvelle organisation de l’État permettra de mieux accompagner les mutations du transport maritime, de la pêche et de l’aquaculture ou encore de l’industrie navale, de développer les données et les services maritimes, de consolider les capacités de surveillance, de sauvetage et de contrôle en mer et, plus globalement, de soutenir les projets des territoires, de promouvoir l’emploi maritime et de défendre plus efficacement nos intérêts maritimes en France comme à l’international.

Grâce à cette fusion, les 2 800 agents en charge des activités maritimes dans les services déconcentrés de l’État auront une direction unifiée au niveau central, qu’ils soient dans les directions interrégionales de la mer, les délégations mer et littoral des directions départementales des territoires ou encore outre-mer dans les directions de la mer et services des affaires maritimes. La DGAMPA exercera par ailleurs, pour le compte du ministre de la Mer, la tutelle de l’Ifremer, de FranceAgriMer, de l’Établissement national des invalides de la marine (ENIM), de l’École nationale supérieure maritime et des lycées professionnels maritimes. La DGAMPA aura également autorité sur l’École nationale de la sécurité et de l’administration de la mer (ENSAM) et l’Armement des phares et balises (APB).

La DGAMPA sera structurée en trois services consacrés :

  • à la pêche maritime et l’aquaculture durables (économie des pêches et de l’aquaculture, ressources halieutiques, appui scientifique) ;
  • aux flottes et aux marins (emploi maritime, gens de mer, navires, flotte de commerce) ;
  • aux espaces maritimes et littoraux (planification maritime, économie bleue, sauvetage, navigation, et contrôle en mer, capitaineries et police portuaire, nautisme et plaisance).

En outre, les fonctions transversales seront assurées par une sous-direction numérique, une mission ressources humaines et une mission budget etcommande publique.

Les 300 agents de la DGAMPA sont majoritairement localisés à la tour Séquoia à La Défense, mais ils sont également là Saint-Malo (systèmes d’information et guichet fiscalité plaisance), Marseille (guichet unique du registre international français), Nantes (bureau des examens maritimes), Brest (pôle national d’expertise Polmar terre), Le Havre (ENSAM), Quimper (Armement des phares et Balises), Toulouse et Gris-Nez (agents spécialisés dans l’assistance et le sauvetage en mer).

Une direction générale pour redéfinir une stratégie maritime commune

La mise en place de la nouvelle direction générale donnera la possibilité de redéfinir une stratégie commune et de moderniser les modalités de travail des agents. Une démarche de projet de service sera conduite tout au long de cette année 2022 et associera les partenaires dans une indispensable coconstruction.

À ce titre, le directeur général sera notamment chargé de l’économie maritime, de la formation et de l’emploi maritimes, de la planification des espaces maritimes et littoraux, de la surveillance, du contrôle et du sauvetage en mer, de la flotte de commerce, des pêches maritimes, de l’aquaculture et des produits de la mer, de la plaisance et du nautisme, de la sécurité maritime et de la sûreté des navires, de la transition écologique des navires et de la police portuaire.

Le Conseil des ministres a décidé le 2 mars 2022 de la nomination de Monsieur Éric Banel, premier directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture.

LégendeÉric Banel, directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture

Crédits : DIRM Sud-Atlantique

Éric Banel était, depuis décembre 2020, à la tête de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA) rattachée au ministère de la Mer et au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, et corédacteur du rapport sur la préfiguration d’une direction générale de la mer. Il devient donc le premier directeur général de cette nouvelle structure, après une carrière consacrée à la mer et à la modernisation de l’administration maritime. Administrateur général des affaires maritimes, Éric Banel a occupé de nombreux postes de direction en services déconcentrés, à Boulogne-sur-Mer, à La Réunion et en Nouvelle Aquitaine, en administration centrale, au ministère chargé de la mer, au commissariat général au plan et au Secrétariat général de la mer, mais aussi dans le secteur privé, comme délégué général d’Armateurs de France entre 2012 et 2017.


Parc Naturel Marin Réunion du Conseil de Gestion du 1 mars

Le Conseil de Gestion du Parc Naturel Marin de la Gironde et de la Mer des Pertuis s’est réuni  le 1 mars au forum des Pertuis.

L’ordre du jour est le suivant :

  • Approbation de l’ordre du jour,
  • Approbation du compte-rendu de séance du 16 décembre 2021,
  • Validation du rapport d’activités 2021,
  • Validation de la stratégie d’actions triennale 2022-2024,
  • Validation du programme d’actions 2022,
  • Points d’actualité,
  • Points divers.

 

Tous les textes proposés ont été adoptés:

outil-transferts.ofb.fr/?a9584dc57515b7d

 

 

 


On pense à nous: Nouveautés 2022: Marquage des prises de pèche de loisir – Evolution du DAFN

Arrêté du 30 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 17 mai 2011 imposant le marquage des captures effectuées dans le cadre de la pêche maritime de loisir

NOR : MERM2137860A
ELI : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2021/12/30/MERM2137860A/jo/texte
JORF n°0001 du 1 janvier 2022
Texte n° 47
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Version initiale

Publics concernés : personnes morales, personnes physiques, services déconcentrés, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer.
Objet : modification des conditions relatives au marquage des captures effectuées dans le cadre de la pêche maritime de loisir.
Entrée en vigueur : le lendemain de la publication.
Notice : le présent arrêté modifie les conditions relatives au marquage des captures effectuées dans le cadre de la pêche maritime de loisir. Il complète la liste d’espèces devant faire l’objet d’un marquage.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).

La ministre de la mer,
Vu le règlement (CE) n° 1967/2006 du Conseil du 21 décembre 2006 concernant des mesures de gestion pour l’exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée et modifiant le règlement (CEE) n° 2847/93 et abrogeant le règlement (CE) n° 1626/94 ;
Vu le règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche ;
Vu le règlement (UE) n° 404/2011 de la Commission du 8 avril 2011 portant modalités d’application du règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche ;
Vu le règlement (UE) n° 1380/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013 relatif à la politique commune de la pêche ;
Vu le règlement (UE) n° 2019/1241 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 relatif à la conservation des ressources halieutiques et à la protection des écosystèmes marins par des mesures techniques, modifiant les règlements (CE) n° 2019/2006 et (CE) n° 1224/2009 du Conseil et les règlements (UE) n° 1380/2013, (UE) 2016/1139, (UE) 2018/973, (UE) 2019/472 et (UE) 2019/1022 du Parlement européen et du Conseil, et abrogeant les règlements (CE) n° 894/97, (CE) n° 850/98, (CE) n° 2549/2000, (CE) n° 254/2002, (CE) n° 812/2004 et (CE) n° 2187/2005 du Conseil ;
Vu le règlement (UE) 2021/92 du Conseil du 28 janvier 2021 établissant, pour 2021, les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques et groupes de stocks halieutiques, applicables dans les eaux de l’Union et, pour les navires de pêche de l’Union, dans certaines eaux n’appartenant pas à l’Union ;
Vu le code rural et de la pêche maritime ;
Vu l’arrêté du 17 mai 2011 imposant le marquage des captures effectuées dans le cadre de la pêche maritime de loisir ;
Vu l’arrêté du 26 octobre 2012 déterminant la taille minimale ou le poids minimal de capture des poissons et autres organismes marins (pour une espèce donnée ou pour une zone géographique donnée) effectuée dans le cadre de la pêche maritime de loisir ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 21 juin au 11 juillet 2021 inclus en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime,
Arrête :

  • Les dispositions de l’article 3 de l’arrêté du 17 mai 2011 imposant le marquage des captures effectuées dans le cadre de la pêche maritime de loisir sont supprimées et remplacées par les dispositions suivantes :
    « Les spécimens des espèces pêchées par des pêcheurs de loisir embarqués ou des pêcheurs de loisir sous-marins pêchant à partir d’un navire sont marqués dès la mise à bord, sauf pour les spécimens qui sont conservés vivants à bord dans un vivier afin d’être relâchés ou ceux qui sont relâchés immédiatement après leur capture dans le cadre du pêcher-relâcher.
    Pour les pêcheurs de loisir sous-marins pratiquant à partir du rivage, ce marquage doit intervenir dès qu’ils ont rejoint le rivage.
    Pour les pêcheurs de loisir à la ligne pratiquant depuis le rivage et les pêcheurs à pied de loisir, ce marquage doit intervenir dès la capture. »
  • Le tableau annexé à l’arrêté du 17 mai 2011 imposant le marquage des captures effectuées dans le cadre de la pêche maritime de loisir est supprimé et remplacé par le tableau suivant :
    «

     

    NOM COMMUN NOM SCIENTIFIQUE
    Bar/loup Dicentrarchus labrax
    Bonite Sarda sarda
    Cabillaud Gadus morhua
    Corb Sciaena umbra
    Denti Dentex dentex
    Dorade coryphène Coryphaena hippurus
    Dorade royale Sparus aurata
    Dorade rose Pagellus bogaraveo
    Espadon Xiphias gladius
    Espadon voilier Istiophorus platypterus
    Homard* Homarus gammarus
    Langouste* Palinurus elephas
    Lieu jaune Pollachius pollachius
    Lieu noir Pollachius virens
    Maigre Argyrosomus regius
    Makaire bleu Makaira nigricans
    Maquereau * Scomber scombrus
    Marlin bleu Makaira mazara
    Pagre Pagrus pagrus
    Rascasse rouge Scorpaena scrofa
    Sar commun Diplodus sargus sargus
    Sole Solea solea
    Thazard/job Acanthocybium solandri
    Thon albacore Thunnus albacares
    Thon germon Thunnus Alalunga
    Thon listao Katsuwonus pelamis
    Thon obèse Thunnus obesus
    Voilier de l’Atlantique Istiophorus albicans

     

    (*) : Par dérogation à l’obligation de marquer les captures dès la mise à bord, le marquage du maquereau, du homard et de la langouste peut intervenir avant le débarquement. »

  • Le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture et les préfets des régions concernés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 30 décembre 2021.

Pour la ministre et par délégation :
Le directeur adjoint des pêches maritimes et de l’aquaculture,
L. Bouvier

Extrait du Journal officiel électronique authentifiéPDF – 207,7 Ko

 

 

 

LA TAXE ANNUELLE SUR LES ENGINS MARITIMES À USAGE PERSONNEL

Qu’est-ce que la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel ? C’est le nouveau nom du DAFN (Droit annuel de francisation et de navigation) et du droit de passeport qui étaient collectés par la douane. Depuis le 1er janvier 2022, la direction des affaires maritimes est compétente pour collecter cette taxe qui est encadrée par les articles L. 423-1 et suivants du code des impositions sur les biens et services. À cette occasion, sa gestion est modernisée avec, notamment, la mise en place du paiement en ligne.

Mis à jour le 06/01/2022

La taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel

C’est le nouveau nom du DAFN (Droit annuel de francisation et de navigation) et du droit de passeport qui étaient collectés par la douane.

Depuis le 1er janvier 2022, la direction des affaires maritimes est compétente pour collecter cette taxe qui est encadrée par les articles L. 423-1 et suivants du code des impositions sur les biens et services.

À cette occasion, sa gestion est modernisée avec, notamment, la mise en place du paiement en ligne.

Cette taxe est due par tout propriétaire, au 1er janvier de l’année de taxation, d’un navire de plaisance à usage personnel répondant à l’une des caractéristiques suivantes :

  • navire de 7 mètres et plus ;
  • navire d’une longueur de coque inférieure à 7 mètres doté d’une motorisation égale ou supérieure à 22 chevaux administratifs ;
  • véhicule nautique à moteur (jet-ski, scooter des mers,…), dont la puissance des moteurs est égale ou supérieure à 90 kW.

À noter que l’année d’acquisition du navire neuf (ou de première importation) la taxe est due en fonction du temps qu’il reste à courir jusqu’à la fin de l’année, tout mois commencé étant dû intégralement. Par exemple, en cas d’enregistrement le 5 octobre, le montant du DAFN sera de 3 douzièmes du montant total de l’année.

Cette règle s’applique également lors d’un passage de navigation fluviale à navigation maritime ou de navigation commerciale à navigation de plaisance.

Le DAFN (ancienne appellation)

Comment est calculé le DAFN ?

1- Le calcul du DAFN pour les navires

Tout navire répondant aux critères de taxation (à partir de 7m ou de 22CV) fait l’objet du calcul du montant de la taxe selon les modalités décrites ci-après.

Le droit est calculé en fonction de la longueur de la coque du navire et de la puissance administrative de ses moteurs. Les montants des droits sur la coque et sur les moteurs sont additionnés pour donner le montant de la taxe avant abattements et majorations.

2-  Le calcul du DAFN pour les véhicules nautiques à moteur (VNM) (motos marine)

Le taux de taxation diffère selon la puissance du moteur :

  • jusqu’à 90 kW exclus, exonération ;
  • de 90 kW à 159 kW : 3 € par kW ou fraction de kW, à partir du premier kW ;
  • à partir de 160 kW : 4 € par kW ou fraction de kW, à partir du premier kW.

Exemples :

 

Pour un navire de 6 mètres et d’une puissance installée de 28CV :

  • => droit sur la coque : 0€
  • => droit sur les moteurs : (28 – 5) x 44 = 1 012 €

Montant de la taxe : 0 + 1012 = 1 012€

 

Pour un navire de 13 mètres et d’une puissance installée de 15CV :

  • => droit sur la coque : 458€
  • => droit sur les moteurs : (15 – 5) x 35 = 350€

Montant de la taxe : 458 + 350 = 708 €

 

Pour un VNM de 105 kW :

105 x 3 = 315€

Montant de la taxe : 315€

Les motifs d’exonération du DAFN :

Certains navires taxables bénéficient d’une exonération de DAFN :

  • les embarcations appartenant à des écoles de sports nautiques agréées par le ministre chargé des sports ;
  • les embarcations mues principalement par l’énergie humaine ;
  • les bateaux classés monument historique ;
  • les navires ayant obtenu le label bateau d’intérêt patrimonial ;

Les abattements :

L’abattement pour vétusté

Les navires et VNM construits avant le 1er janvier 2008, font l’objet de la minoration suivante, déterminée en fonction de la date de construction :

DATE DE CONSTRUCTION MINORATION
Avant le 1er janvier 1993 80 %
Entre le 1er janvier 1993 et le 31 décembre 1997 55 %
Entre le 1er janvier 1998 et le 31 décembre 2007 33 %

 

Les navires soumis à la taxe spéciale appliquée sur les moteurs ayant une puissance administrative égale ou supérieure à 100 chevaux administratifs ne bénéficient pas d’abattement pour vétusté.

 

Le DAFN en Corse

Les navires enregistrés dans un port corse peuvent bénéficier d’un abattement dont le montant est déterminé par la Collectivité de Corse et, est compris entre -10 % et -50 %.

Pour en bénéficier le navire doit répondre aux deux critères cumulatifs suivants :

  • être enregistré, au 1er janvier, dans un port corse (anciennement port d’attache) ;
  • pouvoir justifier d’un stationnement dans un port corse au cours de l’année précédente.

Le justificatif de stationnement doit être porté à la connaissance de l’administration avant le 1er avril de l’année de taxation directement en le téléchargeant sur demarches-plaisance.gouv.fr avant de payer en ligne. En cas d’impossibilité de recourir à la transmission dématérialisée le justificatif peut être envoyé par mail ou courrier  :

gufip-info@mer.gouv.fr Guichet unique fiscalité de la plaisance (GUFiP)
27, quai Solidor
35400 SAINT-MALO

Dans ce cas, le droit est perçu au profit de la collectivité de Corse.

 

 

Le paiement du DAFN :

Cette taxe doit être acquittée, spontanément, en ligne sur le portail demarches-plaisance.gouv.fr :

  • avant le 1er avril de l’année ou
  • lors du premier enregistrement de votre navire, avant le dernier jour du 2ème mois suivant la date d’enregistrement.

 

Une fois sur l’espace « payer mon DAFN/DAP » du portail demarches-plaisance.gouv.fr, il est possible de payer par :

  • carte bancaire ;
  • prélèvement bancaire (prélèvement unique, le mandat expire après ce prélèvement) nécessitant une connexion à votre espace impots.gouv pour enregistrer votre RIB.

Passé ce délai une majoration de 5 % du montant de la taxe, avec minimum de 60 €, sera appliquée.

Un titre de perception sera alors adressé au redevable par la direction des finances publiques.

 

Attention : à défaut d’accomplissement des formalités de transfert de propriété dans un délai d’un mois, le vendeur reste le véritable propriétaire et, à ce titre, le paiement du droit annuel de navigation lui sera réclamé.

 

À quoi sert cette taxe ?

 

Plusieurs affectataires se partagent les recettes du DAFN :

  • le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres (CELRL) ;
  • la collectivité de Corse dès lors que le navire a un port d’attache en Corse et qu’il a stationné au moins une fois en Corse au cours de l’année écoulée ;
  • l’État ;
  • la société nationale de sauvetage en mer (SNSM), depuis le 1er janvier 2018 ;
  • les éco-organismes en charge de la filière de recyclage des navires depuis le 1er janvier 2019.

 

Précisions réglementaires

  • art. L. 423-1 à L. 423-39 du Code des impositions sur les biens et services
  • Décret relatif à la francisation des navires et aux hypothèques maritimes

Le droit de passeport (ancienne appellation)

 

Vous naviguez sous pavillon étranger : attention, en tant que résident français vous êtes également redevable de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel

Les personnes, quelle que soit leur nationalité, qui disposent d’une résidence principale en France et sont propriétaires et/ou utilisateurs d’un navire de plaisance battant pavillon étranger, doivent être titulaires d’un passeport mentionné à l’article L. 5112-1-18 du code des transports.

Sont concernés, les navires de plaisance de 7 mètres et plus, les navires de plaisance de 22 CV et plus et les VNM (motos-mariine, jet-ski,…) de 90 kW et plus.

Ce passeport est délivré par la DDTM du port d’enregistrement de leur choix;

 

De plus, le propriétaire d’un navire stationné dans un port étranger et naviguant uniquement hors des eaux françaises sera tout de même redevable du droit de passeport, ce droit étant un impôt uniquement attaché à la propriété (ou à l’utilisation du navire) par un résident français.

 

Quel est le montant du droit de passeport ?

 

Le droit de passeport vise à assurer une équité fiscale entre les propriétaires de navire résidents en France sous pavillon français, et donc soumis au droit annuel de francisation et de navigation (DAFN), et ceux ayant choisi de naviguer sous pavillon étranger.

 

À ce titre, le montant du droit de passeport est similaire à celui du droit annuel de francisation et de navigation indiqué ci-dessus : même taux, même assiette et mêmes modalités de paiement.

 

Toutefois, dans le cas des navires de plaisances ou des véhicules nautiques à moteur (VNM) battant pavillon d’un pays ou territoire qui n’a pas conclu de convention fiscale comportant une clause d’échange de renseignements avec la France, une majoration est prévue, de 3 fois le droit normal pour les navires de coque inférieure à 15 mètres à 5 fois le droit si la coque est égale ou supérieure à 15 mètres.

 

Documents à fournir pour obtenir le passeport :

 

Vous devez fournir auprès d’une direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) :

  • une pièce d’identité ;
  • la lettre de pavillon étranger, provisoire ou définitive ;
  • un justificatif de domicile ;
  • un certificat d’imposition fiscale en France si le navire fait plus de 7 mètres ;
  • un document justifiant de la régularité de la situation fiscale du navire

À qui le droit est-il reversé ?

 

Le droit de passeport est perçu au profit de l’État ou de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), ainsi qu’au profit de la collectivité de Corse lorsqu’il concerne un navire ayant stationné dans un port corse au moins une fois au cours de l’année écoulée.

Sanctions applicables en cas de fraude à la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel

 

Attention, en cas de fausse déclaration ou d’absence de déclaration de tout élément permettant à l’administration de calculer le montant de cette taxe vous encourez l’application des pénalités prévues à l’article L. 5112-1-27.

 

Ainsi, une majoration de 80 % est appliquée sur le montant de la taxe éludé.

 

Rappels :

Vous avez 1 mois pour déclarer :

  • l’achat ou la vente d’un navire ;
  • un changement de moteur ;
  • un changement technique sur votre navire.

Travaux de construction du parc éolien du BANC DE GUERANDE

Les adhérents remontant cet été vers le nord et traversant le chenal de Saint Nazaire sont mis en garde au sujet des travaux de construction du parc éolien en mer.

Les « Chiens de garde » du chantier sont très zélés et outrepassent le périmètre de l’arrêté délimitant la zone de chantier.

Nous vous invitons à entrer ces coordonnées dans vos appareils de navigation électroniques et à nous faire part des de façon circonstanciée des problèmes qui pourraient survenir lors de vos contacts avec le chantier et de nous fournir des photos personnelles.

AVIS URGENTS AUX NAVIGATEURS N° 3179/21 BANC DE GUERANDE

N° 3179/21

BANC DE GUERANDE
AFIN D’ASSURER LA SECURITE MARITIME LORS DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION
DU PARC EOLIEN EN MER SUR LE BANC DE GUERANDE, UNE ZONE REGLEMENTEE
TEMPORAIRE EST CREEE A COMPTER DU 30 JUIN 2021 DANS LE SECTEUR
D’INSTALLATION DU PARC.
LA ZONE REGLEMENTEE EST DELIMITEE PAR LES COORDONNEES SUIVANTES:

47-06.730N, 002-32.89W
47-07.400N, 002-37.04W
47-07.720N, 002-37.53W
47-08.250N, 002-37.42W
47-08.950N, 002-36.21W
47-08.650N, 002-34.99W
47-09.012N, 002-33.99W
47-07.620N, 002-31.13W
47-08.280N, 002-30.12W

DANS LA ZONE REGLEMENTEE, LE MOUILLAGE DE TOUT NAVIRE OU
ENGIN, AINSI QUE LA PLONGEE ET LA PRATIQUE DE LA PECHE (ARTS
TRAINANTS ET ARTS DORMANTS) SONT INTERDITS. LA NAVIGATION DEMEURE
AUTORISEE, A L’EXCEPTION DE CELLE DES NAVIRES DE PLUS DE 25 METRES
(LONGUEUR HORS TOUT). CETTE ZONE DEVRA ETRE LIBEREE DE TOUTE
OBSTRUCTION A PARTIR DU 30 JUIN 2021.
L’INTEGRALITE DE L’ARRETE 2021/111 EST DISPONIBLE SUR LE SITE
INTERNET DE LA PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE A L’ADRESSE:
WWW.PREMAR-ATLANTIQUE.GOUV.FR

 

https://www.premar-atlantique.gouv.fr/uploads/atlantique/arretes/7a4606a293786151d941ef579e806b45.pdf

 

 

N° 098/21

Loire-Atlantique – abords st-Nazaire

20 avril 2021 Remplace AVURNAV local Brest 1591 du 02 avril 2021

 

Les navigateurs sont informés qu’en raison de l’installation des pieux de la sous-station électrique du parc éolien en mer du banc de Guérande, une zone règlementée temporaire est instaurée dans un rayon de 1000m autour de la sous-station électrique.

 

Position : 47-09.294N, 002-36.292W

 

Il est demandé aux usagers de ne pas mouiller ni de pratiquer la pêche aux arts dormants et aux arts trainants dans ces zones.

Il est demandé également de ne pas s’approcher à moins de 0.5 mille des navires Sea InstallerBoa Sub CFuroreG et Green Waves en opération pour les travaux.

 

L’intégralité de l’arrêté 2021/041 est disponible sur le site internet de la préfecture maritime de l’atlantique à l’adresse : www.premar-atlantique.gouv.fr

 

 

N° 397/16

abords du plateau du four

Yeu – abords du plateau du four
Suite à des mesures récentes sur le câble export du site SEMREV,
il a été mis en évidence que la profondeur d’ensouillage
du câble est plus faible à six zones bien identifiées :
zone 1 (sortie SEM-REV):du 47-14.84N, 002-44.78W au 47-
14.85N, 002-44.77W (longueur 10 mètres)
zone 2 (capella): du 47-15.96N, 002-40.85W au 47-15.95N,
002-40.84W (longueur 14 mètres)
zone 3 (goue vas du four): du 47-14.71N, 002-38.31W au 47-
14.84N, 002-37.86W (longueur 619 mètres)
zone 4 (chenal nord – w): du 47-15.64N, 002-35.40W au 47-
15.65N, 002-35.39W (longueur 12 mètres)
zone 5 (chenal nord – e): du 47-16.17N, 002-33.79W au 47-
16.17N, 002-33.78W (longueur 11 mètres)
zone 6 (proche côte sauvage): du 47-16.50N, 002-32.77W au
47-16.77N, 002-31.95W (longueur 1151 mètres)

il est demandé aux navigateurs d’assurer la plus grande
vigilance aux abords de ces zones.